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septembre 2023

La mise en place d’un nouveau bouclier tarifaire électrique en cours de réflexion ?

Le Président de la République, Emmanuel Macron, a récemment évoqué la volonté de l’État de “rétablir le contrôle sur les prix de l’électricité”. Cette initiative vise à protéger les ménages et les petites entreprises à partir de 2026 et à prévenir d’éventuelles augmentations tarifaires. Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique, a également évoqué cette semaine un nouveau dispositif qui reposera en grande partie sur l’énergie nucléaire d’EDF. Voici plus de détails sur cette proposition.

Le gouvernement aspire à maintenir les prix de l’électricité à un niveau abordable afin de préserver le pouvoir d’achat des ménages. Selon la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, la solution envisagée serait la création d’un nouveau “bouclier tarifaire”, comme elle l’a expliqué le mardi 26 septembre. Le bouclier énergétique précédemment mis en place visait à permettre aux ménages et aux entreprises de faire face aux prix les plus bas en Europe, mais il était considéré comme une mesure d’urgence. La ministre a précisé que le gouvernement souhaite instaurer un dispositif pérenne pour éviter aux clients de subir les fluctuations du marché en cas d’envolée des prix.

Il est important de noter que cette mesure reste pour l’instant spéculative, car elle doit encore faire l’objet de discussions au sein du Parlement.

Concrètement, pour maintenir des prix abordables, le gouvernement envisage de prélever une partie des bénéfices réalisés par EDF, qui a récemment été nationalisé. Cette prélevée serait effectuée sous la forme d’une taxation des profits. L’État fixerait un prix maximum afin de limiter la marge bénéficiaire d’EDF, et l’excédent serait utilisé pour créer un nouveau “bouclier énergétique” qui bénéficierait aux ménages et aux entreprises.

Pour mieux comprendre le fonctionnement de ce dispositif, prenons un exemple. En taxant les profits d’EDF, l’État pourrait bénéficier des bénéfices excédentaires si les prix de l’électricité sur le marché dépassent un certain plafond. Par exemple, si le plafond des prix est fixé à 75 euros alors que les prix du marché atteignent 200 euros par mégawattheure, le gouvernement pourrait prélever 125 euros par mégawattheure pour financer le nouveau “bouclier énergétique”. Cela devrait, en théorie, aider à stabiliser les prix au niveau national.

Cependant, la mise en place de cette limitation des bénéfices d’EDF est complexe, car elle doit tenir compte de deux aspects cruciaux : la protection des ménages et les contraintes financières d’EDF. EDF fait face à une dette de 64,5 milliards d’euros et doit investir jusqu’à 52 milliards d’euros dans la modernisation du nucléaire, y compris la construction de six réacteurs nucléaires EPR (European pressurized reactor).

Un autre défi réside dans la possibilité de voir les prix de l’électricité chuter en dessous du seuil établi par l’État, notamment avec l’essor des énergies renouvelables. Dans un tel scénario, il serait nécessaire de déterminer qui compenserait EDF. Selon Nicolas Goldberg, consultant spécialisé dans l’énergie chez Colombus Consulting, toute solution mise en place devra être résiliente face à une chute des prix sur le marché.

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Comment les entreprises peuvent-elles tirer profit de l’optimisation fiscale ?

La CSPE et la TICGN sont deux taxes méconnues pour la plupart des consommateurs, pourtant, elles sont payées par tous. En effet, en plus de la consommation d’énergie proprement dite, chaque utilisateur d’électricité et de gaz combustible doit s’acquitter respectivement de la CSPE et de la TICGN. Ces deux taxes environnementales ont un impact financier sur les entreprises.

Par conséquent, la législation prévoit des mesures pour soulager le budget énergétique des professionnels, notamment en offrant des taux réduits, des exonérations totales et même des remboursements rétroactifs. Cela est connu sous le nom d’optimisation fiscale des taxes d’énergie pour les entreprises.

En ce qui concerne la CSPE, qui signifie Contribution au Service Public de l’Électricité, elle est prélevée sur les factures de tous les consommateurs d’électricité. Son coût a augmenté de manière significative, atteignant une hausse de 650 % en 15 ans. Actuellement fixée à 22,50 €/MWh depuis 2016, la CSPE représente en moyenne 25 % du coût hors TVA des factures d’électricité des entreprises.

Quant à la TICGN, abréviation de Taxe Intérieure sur la Consommation de Gaz Naturel, elle est imposée à tous les utilisateurs de gaz à usage combustible. Bien que son montant soit inférieur à celui de la CSPE, étant de 8,43 €/MWh en 2021, elle représente environ 15 % du coût hors TVA d’une facture de gaz pour les entreprises.

Ces deux taxes ont été instaurées dans le but de soutenir le développement des énergies renouvelables, et les objectifs de transition écologique sont revus à la hausse chaque année. Par conséquent, la CSPE et la TICGN sont susceptibles de devenir des éléments de plus en plus importants dans les budgets des entreprises à l’avenir.

Pour profiter de l’optimisation fiscale de ces taxes, certaines entreprises peuvent bénéficier de tarifs réduits ou même d’exonérations totales. Les critères d’éligibilité incluent le type d’activité de l’entreprise, son caractère industriel, et sa consommation électrique ou gazière. Par exemple, les industries, les centres de données, les aéroports, les boulangeries, et les entreprises de transport peuvent être éligibles à des taux réduits de la CSPE. De plus, il existe des cas spécifiques d’exonération totale pour certaines utilisations particulières de l’électricité.

En ce qui concerne la TICGN, des taux réduits sont également disponibles pour les entreprises industrielles qui satisfont à certaines conditions. De plus, des exonérations totales sont possibles dans des cas spécifiques, tels que l’utilisation du gaz naturel dans la production d’électricité ou dans des procédés industriels.

Cependant, il est important de noter que l’optimisation fiscale n’est pas automatique. Les entreprises doivent entreprendre des démarches administratives pour prouver leur éligibilité et obtenir les avantages fiscaux. En outre, dans certains cas, il est possible de demander un remboursement rétroactif des sommes payées à tort au cours des années précédentes.

En résumé, la CSPE et la TICGN sont des taxes environnementales qui ont un impact sur les coûts énergétiques des entreprises. Pour réduire ces coûts, il est important que les entreprises examinent leur éligibilité aux taux réduits ou aux exonérations totales, et qu’elles entreprennent les démarches nécessaires pour bénéficier de l’optimisation fiscale de ces taxes.

Active Energie est là pour accompagner les entreprises

Afin de réduire vos dépenses liées à l’électricité ou au gaz naturel, il est devenu essentiel de comparer les différentes offres des fournisseurs d’énergie. Cependant, d’autres moyens sont également disponibles pour diminuer vos factures, notamment grâce à une optimisation fiscale des taxes énergétiques spécifiquement conçue pour les professionnels.

Active Energie vous propose d’évaluer si vous pouvez bénéficier d’un taux réduit ou d’une exonération totale de la CSPE et de la TICGN, deux taxes environnementales qui ont un impact sur votre budget énergétique. Si vous remplissez les critères pour obtenir une réduction fiscale, vous pourrez également demander le remboursement des montants payés en trop au cours des deux dernières années et de l’année en cours.

L’exonération des taxes énergétiques représente un levier d’optimisation financier puissant pour les entreprises et les professionnels, offrant ainsi une méthode efficace pour améliorer la trésorerie de votre entreprise. Alors, pourquoi attendre ? N’hésitez pas à contacter nos consultants dès aujourd’hui pour une évaluation de votre éligibilité.

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Répondre aux exigences réglementaires

La législation sur l’efficacité énergétique évolue rapidement, ce qui peut représenter un défi sans l’assistance d’experts. C’est là que notre service d’audit énergétique entre en jeu pour vous aider à respecter les normes légales en toute tranquillité.

Que vous soyez propriétaire d’une maison individuelle, d’un bâtiment commercial ou d’une entreprise, il est essentiel de se conformer aux règlements en matière d’énergie. Les audits énergétiques sont désormais une exigence courante pour évaluer et améliorer la performance énergétique de vos installations.

En engageant notre équipe d’experts, vous bénéficiez d’une évaluation approfondie et précise de votre consommation d’énergie. Nous examinons en détail vos systèmes, équipements et pratiques énergétiques pour déterminer votre conformité aux normes légales.

Notre audit énergétique vous permet de vérifier votre conformité aux exigences spécifiques à votre secteur. Nous identifions tout écart éventuel et vous proposons des recommandations pour vous mettre en règle. De plus, nous vous accompagnons dans la mise en place des actions correctives nécessaires pour respecter les normes en vigueur.

En choisissant notre service d’audit énergétique, vous obtenez une double tranquillité d’esprit. D’une part, vous assurez le respect des règlements, évitant ainsi les sanctions et amendes potentielles. D’autre part, vous optimisez votre consommation d’énergie, réduisant ainsi vos coûts opérationnels et votre impact sur l’environnement.

 

Ne prenez pas le risque de négliger les règlements sur l’efficacité énergétique. Faites-nous confiance pour effectuer un audit énergétique complet et vous assurer d’être en conformité avec la loi.

Contactez-nous dès aujourd’hui pour que nous puissions vous guider vers une meilleure performance énergétique tout en respectant les règlements. Nous sommes là pour vous aider à faire de la conformité réglementaire un atout pour votre entreprise.

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Les tensions énergétiques en Europe: la France évoque des alternatives nationales

La ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, a annoncé mardi 29 août à Paris que si les pourparlers sur la réforme du marché européen de l’électricité n’avançait pas conformément à ses propositions, la France envisagerait des solutions nationales pour réduire les coûts de l’électricité, plutôt que de s’en remettre aux solutions européennes.

nuclear

Peu de temps après la rentrée politique, le président Emmanuel Macron a vivement critiqué l’Allemagne, l’accusant de compliquer délibérément la réglementation européenne pour contrer la montée en puissance du nucléaire en Europe. Il a souligné qu’il serait historiquement regrettable de freiner les investissements dans l’énergie nucléaire au profit du charbon.

En toile de fond, M. Macron a souligné que les discussions sur l’énergie se concentreront probablement sur la réforme du marché européen de l’électricité d’ici à l’hiver, une initiative lancée par la Commission européenne en mars pour atténuer les effets de la crise énergétique sur les prix.

Électricité

Il est évident que Berlin et Paris ne partagent pas la même vision de la réforme à entreprendre. La France souhaite étendre les subventions aux nouveaux actifs nucléaires existants, tandis que l’Allemagne, soutenue par plusieurs autres pays, s’oppose à cette idée.

Cela a conduit à un échec des négociations en juin dernier, entraînant un ralentissement du processus de réforme. En réponse, le gouvernement français se montre résolu à agir de manière autonome.

La ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, a récemment déclaré lors d’une réunion annuelle des représentants d’entreprises et d’industriels français que si les demandes françaises étaient ignorées, elles seraient mises en œuvre au niveau national, même si cela nécessitait des instruments relevant de la compétence exclusive des autorités françaises.

Certains experts estiment que cela pourrait impliquer une utilisation accrue de contrats de vente directe d’électricité (PPA) entre producteurs et consommateurs. Cependant, il reste des incertitudes quant à savoir s’il s’agit d’une véritable menace ou d’une tactique visant à exercer une pression sur l’Allemagne pour faire progresser les négociations.

En ce qui concerne le calendrier de la réforme, la France et l’Allemagne n’étaient pas initialement d’accord. L’Allemagne préférait une réforme après les élections européennes de juin 2024, tandis que la France plaidait pour des avancées au moins partielles d’ici à la fin de 2023. Bien que Paris ait obtenu gain de cause, les négociations n’ont pas avancé comme prévu.

La situation reste incertaine, mais des progrès sont attendus d’ici la fin de l’année ou au début de l’hiver. Le dénouement des négociations demeure incertain, bien que l’Espagne espère parvenir à un accord sous sa présidence qui se termine le 31 décembre.

Dans l’attente d’une issue, la France se montre déterminée à faire entendre sa voix, tandis que le gouvernement allemand discute des questions énergétiques en huis clos.

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Comment se déroulent les audits énergétiques pour les entreprises ?

Les audits énergétiques jouent un rôle crucial pour les entreprises en leur permettant d’évaluer leur consommation d’énergie, de réduire leur empreinte environnementale et leurs coûts. Mais comment se déroulent ces audits et quelles sont les étapes clés à connaître ?

Collecte des données

La première étape d’un audit énergétique pour une entreprise consiste à rassembler des informations au sein de l’organisation. Cette collecte de données prend en compte divers éléments, tels que la superficie des locaux, les sources d’énergie utilisées, les dépenses associées et les comportements au sein de l’entreprise. Les experts en audit énergétique interagissent également avec les membres du personnel pour affiner leur collecte de données. Il est à noter que cette étape implique généralement que les auditeurs se rendent physiquement sur les lieux de l’entreprise.

Analyse des données

Une fois les données collectées, les spécialistes en audit énergétique les analysent en profondeur à l’aide d’outils spécifiques. Cette analyse permet de développer un plan d’action précis visant à optimiser la performance énergétique de l’entreprise à moyen et long terme.

Rédaction d'un rapport

Une étape cruciale dans le processus d’audit énergétique consiste à créer un rapport complet qui met en évidence plusieurs éléments essentiels, notamment :

Remise du rapport à l'entreprise

Le rapport est ensuite remis à l’entreprise qui a commandé l’audit. Toutefois, les auditeurs ne se contentent pas de cela. Ils expliquent en détail les résultats à l’entreprise, car certaines données peuvent être complexes à interpréter.

Après l'audit énergétique

Une fois l’audit énergétique terminé, un rapport doit être transmis au Ministère de l’Environnement, de l’Énergie et de la Mer. Depuis le 8 mars 2016, une plateforme informatique est disponible pour recueillir ces audits énergétiques.

L'obligation pour certaines entreprises

Il est important de noter que le code de l’énergie impose aux entreprises employant plus de 250 salariés de réaliser un audit énergétique et de mettre en place une stratégie concrète pour améliorer leur efficacité énergétique.

Les avantages des investissements recommandés

Enfin, il est intéressant de souligner que la mise en œuvre des investissements préconisés dans le rapport d’audit énergétique peut permettre aux entreprises d’atteindre des économies d’énergie allant jusqu’à 30 %, voire plus de 50 % dans le cas des bâtiments.

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La decarbonation des PME pour la transition énergétique

Suite à l'”Alliance Pacte PME”, une initiative réunissant le gouvernement français, de grandes entreprises industrielles et des petites et moyennes entreprises (PME) afin d’accélérer leur transition vers une économie plus verte, il est devenu impératif de réaliser une décarbonation rapide et efficace. Néanmoins, des préoccupations majeures subsistent concernant l’accès au financement et la clarté des réglementations.

Alors que l’heure est au financement de la transition verte, avec des besoins estimés à environ soixante milliards d’euros par an d’ici 2030, la décarbonation des PME revêt une importance cruciale, étant responsables de 20 à 30 % des émissions de gaz à effet de serre en France.

Pour remédier à cette situation, la ministre déléguée aux PME et au Commerce, Olivia Grégoire, a présenté le 13 juillet 2023 à Bercy la nouvelle “Alliance Pacte PME pour la décarbonation et la transition énergétique”. L’objectif est d’établir des liens entre de grandes entreprises industrielles et des PME afin que ces dernières bénéficient du soutien nécessaire pour réduire leur empreinte carbone.

Selon François Perret, directeur général de l’association “Pacte PME”, à l’origine de l’initiative, la crise énergétique actuelle a joué un rôle décisif en accélérant l’engagement des entreprises dans la décarbonation en raison de la hausse des coûts de l’énergie. En effet, les factures des clients professionnels ont augmenté de manière significative, atteignant en moyenne une hausse de 32,3 % en avril 2022 par rapport à l’année précédente, et une hausse de 21,7 % en décembre 2022, selon les données de l’INSEE.

Eric Versey, directeur exécutif de Bpifrance en charge du Financement et du Réseau, qui supervise le Plan Climat de la banque, estime que l’effort de persuasion auprès des chefs d’entreprise pour les inciter à s’engager dans la décarbonation est désormais derrière nous. Cependant, les PME font face à des défis pour savoir comment entreprendre ce processus et comment financer leurs efforts.

Beaucoup de dirigeants de petites entreprises se demandent comment améliorer leur bilan carbone, mais ils manquent souvent de temps pour s’occuper de ces questions, plutôt qu’un manque d’intérêt. Ce diagnostic est partagé par François Perret, qui souligne que les PME craignent que la décarbonation nécessite des ressources financières et temporelles qu’elles ne possèdent pas.

Heureusement, divers moyens sont déjà disponibles pour soutenir les PME françaises dans leur transition vers une économie plus verte. Elles bénéficient notamment de la Facilité pour la reprise et la résilience (FRR), un instrument financier de la Commission européenne, ainsi que de l’engagement de Bpifrance à accompagner 20 000 PME dans leur décarbonation d’ici 2028. Bpifrance propose un “Prêt vert” en partenariat avec l’Agence de la transition écologique (ADEME) et prévoit de mettre en place une “Garantie Verte” pour encourager les investissements privés dans des projets de transition écologique.

Toutefois, il subsiste des défis concernant la visibilité réglementaire, qui entrave les investissements à long terme. Les délais d’obtention de permis de construction, pouvant aller jusqu’à 18 mois, constituent également un obstacle à la décarbonation. L’amélioration de ces aspects réglementaires est essentielle pour encourager les PME à investir dans des initiatives durables.

En fin de compte, bien que des opportunités de financement et des incitations financières existent, les défis persistants dans les domaines de la visibilité réglementaire et de la gestion des projets innovants nécessitent une attention continue pour accélérer la transition verte des PME.

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Transition énergétique en France vers une énergie propre et compétitive

Afin de lutter contre le réchauffement climatique et préserver l’environnement, l’État, avec le soutien des collectivités locales et des entreprises, favorise la transition énergétique dans tous les secteurs tels que le bâtiment, les transports et la consommation. La loi sur la transition énergétique pour la croissance verte a pour objectif d’impliquer davantage la France dans la lutte contre le dérèglement climatique. L’enjeu consiste à préserver l’environnement, renforcer l’indépendance énergétique du pays et offrir aux entreprises et aux citoyens un accès à une énergie compétitive sur le plan des coûts.

Quels sont les aspects de la loi sur la transition énergétique ?

En août 2015, la France a adopté la loi sur la transition énergétique pour la croissance verte, qui vise à mobiliser les citoyens, les entreprises et les territoires en faveur de la lutte contre le changement climatique. Elle fixe des objectifs ambitieux et positifs à atteindre d’ici 2050 pour réduire la consommation d’énergie et les émissions de gaz à effet de serre.

De plus, cette loi comporte de nombreuses mesures visant à atteindre ces objectifs, notamment dans des domaines clés tels que la rénovation des bâtiments existants, l’amélioration de la performance énergétique et environnementale des nouveaux bâtiments, ainsi que le développement des transports propres, selon le site écologie.gouv.fr.

En outre, s’engager dans cette transition écologique en adoptant des sources d’énergie plus propres permet de se conformer à la législation tout en profitant des avantages concurrentiels et économiques offerts par ce marché.

Comment une entreprise peut-elle réaliser sa transition écologique ?

Nous pouvons identifier deux axes importants pour la transition énergétique d’une entreprise.

Tout d’abord, il est essentiel de se tourner vers une construction responsable en utilisant des matériaux de construction plus respectueux de l’environnement et en favorisant l’utilisation d’énergies durables.

Ensuite, la rénovation énergétique joue un rôle crucial dans la lutte contre le réchauffement climatique. Elle englobe les travaux visant à réduire la consommation d’énergie des bâtiments et de leurs occupants ou utilisateurs (locaux tertiaires). La rénovation énergétique répond à trois objectifs : lutter contre le réchauffement climatique, améliorer le pouvoir d’achat et améliorer la qualité de vie des Français.

En conclusion, le secteur du bâtiment en France est le deuxième plus grand émetteur de gaz à effet de serre, représentant à lui seul 27 % des émissions de CO2 et près de 45 % de la consommation d’énergie finale. La neutralité carbone mondiale d’ici 2050 exige donc une attention particulière à ce secteur. Active Energie vous accompagne dans votre transition énergétique et vous propose des conseils pour économiser de l’énergie.

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La norme ISO 50001 et la gestion d’énergie

La norme ISO 50001 est une norme internationale d’application volontaire qui a pour objectif d’établir un système de gestion systématique de l’énergie afin de promouvoir la performance énergétique. Elle fait partie des normes de système de management axées sur l’amélioration continue, similaires aux normes ISO 9001 (Système de Management de la Qualité) et ISO 14001 (Système de Management de l’Environnement).

L’obtention de la certification ISO 50001 pour votre système de gestion de l’énergie témoigne de votre engagement envers une politique d’efficacité énergétique. Cette certification s’intègre dans votre démarche qualité, votre responsabilité sociale et votre politique environnementale.
La version actuelle de la norme ISO 50001 est la norme de 2018, qui a été publiée en août 2018 pour remplacer la précédente norme de 2011.

Objectifs de la norme ISO 50001 en gestion de l'énergie :

La mise en œuvre de la norme ISO 50001 a pour but d’aider les organisations à établir des systèmes et des processus visant à améliorer la performance énergétique, y compris l’efficacité, l’utilisation et la consommation d’énergie. Elle vise aussi à réduire les émissions de gaz à effet de serre et les coûts liés à l’énergie.

La norme ISO 50001 établit ainsi, des exigences précises pour le système de management de l'énergie (SMEn), permettant aux organisations de :

– Développer et mettre en œuvre une politique énergétique plus efficace.

– Établir des objectifs, des cibles et des plans d’action pour respecter cette politique.

– Mesurer les résultats de cette politique énergétique en utilisant des données.

– Prendre des mesures pour continuellement améliorer la performance énergétique.

– Elle favorise la mise en place d’un processus d’amélioration continue, conduisant à une utilisation plus efficace des sources d’énergie, une meilleure compétitivité et une réduction des émissions de gaz à effet de serre. De plus, elle encourage la mise en œuvre d’un plan de suivi de l’énergie ainsi que des analyses énergétiques.

La norme ISO 50001 en gestion de l’énergie s’adresse à un large éventail d’organisations, y compris les producteurs d’énergie, les entreprises consommatrices d’énergie, les organismes publics ou para-publics (comme ceux qui gèrent des chaufferies) ainsi que les bailleurs sociaux responsables de parcs immobiliers. Elle concerne également les directeurs ou responsables de sites dans les petites structures.

La certification ISO 50001 a une validité de trois ans, sous réserve de réussir les audits de surveillance annuels. Le renouvellement de la certification nécessite un audit de renouvellement effectué par un auditeur différent. Il est également possible de faire appel à un autre organisme de certification pour le renouvellement.

La prestation de certification ISO 50001 est réalisée conformément à l’accréditation COFRAC selon l’ISO 17021-1 pour la certification des systèmes de management.

Pour obtenir la certification ISO 50001 dans les meilleures conditions, il est recommandé que votre système de gestion de l’énergie soit en place depuis au moins six mois, qu’il ait fait l’objet d’un audit interne et qu’une revue de management ait été effectuée. La norme s’applique à des organismes de toutes tailles, quelles que soient leurs spécificités géographiques, culturelles et sociales.

Avantages de la norme ISO 50001 en gestion de l'énergie :

Les avantages de l’obtention de la certification ISO 50001 comprennent les suivants :

La certification de votre système de gestion de l’énergie (SMEn) conformément à la norme ISO 50001 atteste de votre adhésion à une politique d’efficacité énergétique que vous avez établie.

Pour plus de détails n’hésitez pas à prendre contact avec l’un de nos experts pour un accompagnement personnalisé.

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Comparatif des offres d’énergie pour les professionnels : comment choisir la meilleure option avec active énergie

Les professionnels engagés dans la négociation de contrats d’énergie, que ce soit pour le gaz
naturel ou l’électricité, doivent garder à l’esprit plusieurs objectifs cruciaux. Les entreprises ont
un intérêt primordial à souscrire une offre qui soit parfaitement adaptée à leurs besoins
spécifiques, qui préserve leur équilibre financière et qui offre la flexibilité nécessaire. Un contrat
d’énergie bien choisi ne doit pas se transformer en fardeau financier si les prix de l’énergie
montent en flèche ou si les besoins de l’entreprise évoluent.
Il est essentiel de comprendre que si l’équilibre économique d’une entreprise est mis en péril par
l’une de ces situations, son développement voire sa survie même pourraient être sérieusement
menacés.

Deux Approches Fondamentalement Différentes

Lorsqu’un professionnel cherche à réduire ses coûts, il doit questionner son fournisseur d’énergie. Pour obtenir des propositions de contrat de plusieurs acteurs sur le marché, il est recommandé d’organiser un appel d’offres. À partir de là, deux approches distinctes émergent. Une entreprise qui cherche à souscrire une offre personnalisée a le choix entre :

Ces deux approches ne sont pas compatibles. Bien que la première option puisse sembler plus simple, elle est en réalité souvent moins avantageuse. Les contrats issus des comparateurs en ligne sont souvent des offres standardisées qui ne prennent pas en compte les besoins spécifiques d’une entreprise. En revanche, la seconde option, bien que plus exigeante en temps et en ressources, permet de mettre en place une stratégie d’achat sur mesure en effectuant un audit détaillé, des discussions avec les parties prenantes internes et une analyse approfondie avant de lancer un appel d’offres.

Comparateur en ligne vs. Courtier : Quelle approche choisir ?

Le choix entre un comparateur en ligne et une approche de courtier est crucial. Les comparateurs en ligne offrent une solution rapide mais souvent standardisée, sans possibilité de négociation. En revanche, l’approche de courtier implique une définition précise des besoins, une stratégie d’achat personnalisée, des négociations détaillées et des propositions de contrat sur mesure. Cette approche est accompagnée d’un soutien expert pour guider la prise de décision.

Lors de la comparaison des offres, il est crucial d’examiner en détail les clauses tarifaires, les options en cas de dépassement et les services proposés. Chaque élément peut impacter la décision finale en fonction des priorités de l’entreprise.

Analyse des Offres d'Énergie

La composition des prix de l’électricité et du gaz naturel doit être bien comprise pour comparer les offres. Les factures incluent généralement trois éléments :


Fourniture : dépend du tarif du fournisseur, de la localisation et du profil du compteur.
Acheminement : frais de transport et de distribution.
Taxes : diverses contributions et taxes.

La négociation se concentre souvent sur la partie de la fourniture, car l’acheminement et les taxes sont souvent fixes. Cependant, des options d’optimisation fiscale peuvent être envisagées en fonction du profil de consommation.

Différents Contrats d'Énergie

Les entreprises ont le choix entre plusieurs types d’offres, notamment :

  • Tarifs Réglementés de Vente (TRV) : pour l’électricité, ces tarifs sont en voie de disparition, tandis que pour le gaz, ils n’existent plus.
  •  Offres Fixes : offrent une stabilité budgétaire en fixant le prix du kWh à la signature.
  • Offres Indexées : le prix varie en fonction de l’évolution des cours.
  • Offres Vertes : incluent une composante d’énergie renouvelable.
  •  Offres ARENH : une part de la production nucléaire d’EDF est concédée à d’autres fournisseurs.
  • Offres Fixes Révisables à la Baisse : permettent de renégocier à la baisse en cours de contrat.
  •  Offres SWAP : destinées aux gros consommateurs pour ajuster les offres en fonction du marché.

Comment comparer les offres ?

Comparer les offres d’énergie n’est pas aussi simple qu’il n’y paraît. Les différences entre les contrats nécessitent une analyse approfondie, souvent facilitée par l’intervention d’experts en énergie. Les courtiers en énergie, comme Active Energie, peuvent aider les entreprises à naviguer dans le processus complexe de sélection d’offres, en prenant en compte les besoins spécifiques de chaque entreprise.

Les Aides pour les Professionnels

Face à la hausse des coûts de l’énergie, les entreprises ont droit à diverses aides étatiques. Ces mesures visent à soutenir les entreprises face aux augmentations des factures d’énergie, en fonction de leur profil et de leur impact sur le chiffre d’affaires.

Active Energie : Votre Partenaire Expert

Active Energie, un cabinet de courtage dédié aux professionnels, propose des offres sur mesure pour la fourniture d’énergie. Nos experts accompagnent les entreprises dans l’optimisation et la sécurisation de leurs dépenses énergétiques. En offrant des conseils personnalisés et une analyse approfondie des offres, Active Energie se positionne comme un partenaire fiable pour les entreprises à la recherche de solutions énergétiques adaptées.

Pour en savoir plus sur la manière dont Active Energie peut vous aider à optimiser vos contrats d’énergie et à bénéficier des meilleures offres du marché, n’hésitez pas à nous contacter. La maîtrise de vos dépenses énergétiques est essentielle pour garantir la croissance de votre entreprise et faire face aux défis économiques actuels.

 

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La France teste la recharge à induction des voitures électriques

La France prévoit de mener des tests de recharge de voitures et de camions électriques sur l’autoroute A10 près de Paris. Ces tests mettront à l’épreuve deux technologies qui permettront aux véhicules de parcourir de plus longues distances avec des batteries de taille réduite, ce qui nécessitera moins de métaux rares.

D’un côté, des bobines magnétiques placées sous le bitume permettront de recharger les batteries par induction, de la même manière que les téléphones portables. De l’autre côté, un rail inséré au niveau du bitume permettra aux véhicules équipés de se connecter au sol.

Ces systèmes de “routes électriques” pourraient accélérer la révolution en cours dans l’industrie automobile, en permettant aux véhicules électriques de rouler plus longtemps sans avoir besoin de s’arrêter pour recharger, et sans transporter des batteries trop lourdes et gourmandes en matériaux rares.

Selon une étude de l’université de Göteborg (Suède), ces “routes électriques” pourraient réduire de 62 à 71% l’autonomie nécessaire pour une utilisation normale des voitures, ce qui entraînerait une réduction de la taille des batteries. De plus, les économies réalisées sur les batteries pourraient largement financer ces systèmes, selon l’étude.

Sur l’autoroute A10, l’objectif est de tester ces solutions à grande vitesse afin de répondre aux dernières questions en suspens avant de déployer ces technologies à grande échelle, sur des centaines, voire des milliers de kilomètres, explique Louis du Pasquier, responsable du projet chez Vinci.

Les premiers tests auront lieu en septembre 2023 à Rouen, sur une piste fermée du Cerema, un établissement public relevant du ministère de la Transition écologique.

Par la suite, ces systèmes de recharge dynamique seront installés sur quatre kilomètres de la voie de droite de l’autoroute A10, dans le sens Paris-Orléans, juste avant la barrière de péage de Saint-Arnoult-en-Yvelines. Les chargeurs ne s’activent qu’avec les véhicules compatibles.

L’autoroute du Mont-Blanc, en Haute-Savoie, testera également bientôt une solution de “frotteur” développée initialement par Alstom pour les tramways. Les véhicules équipés d’un dispositif rétractable pourront collecter l’électricité à partir d’une piste d’alimentation intégrée dans la chaussée.

Selon des rapports remis au ministère des Transports à l’été 2021, la “route électrique” sera essentielle pour une électrification rapide des poids lourds, qui sont encore majoritairement diesels.

Cependant, certaines barrières technologiques doivent encore être surmontées. Selon les rapports remis au ministère, l’induction est peu puissante et coûteuse, tandis que le rail peut s’encrasser et poser des problèmes aux deux-roues.

En plus de l’induction et du rail conducteur, une troisième solution est en cours de test en Allemagne, utilisant une caténaire similaire à celle des tramways. Cette solution est considérée comme la plus avancée techniquement, mais elle ne permet d’alimenter que les camions et les pylônes nécessaires en bord de route posent des problèmes de sécurité routière, selon un rapport remis au ministère des Transports.

La startup Électron, qui fournit le système d’induction, a déjà des projets en Israël, en Suède, aux États-Unis et en Italie, où Fiat teste la recharge d’une petite Fiat 500. Le consortium El Onroad, qui fournit le rail conducteur, teste cette technologie depuis 2019 dans le sud de la Suède.

L’expérience menée sur l’autoroute A10 s’étendra sur trois ans, avec un budget de 26 millions d’euros, et bénéficiera du soutien du plan public France 2030, via la Banque publique d’investissement (BPI).
Patrick Pelata, ancien dirigeant de Renault, se montre enthousiaste et explique que la “route électrique” permettra une décarbonation significative du transport routier de longue distance à mesure que l’électricité deviendra plus décarbonée en Europe. Il affirme également que cette solution présente un rendement énergétique excellent, une alimentation continue qui n’entrave pas les conditions d’exploitation des camions et une réduction significative de la taille des batteries des poids lourds pour les trajets longue distance, tout en réduisant considérablement le besoin de bornes de recharge.

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