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Réduire sa consommation d’énergie en entreprise, un enjeu majeur

La consommation d’énergie des entreprises est un enjeu majeur, tant en termes économiques qu’environnementaux. En effet, les factures d’énergie représentent une part importante des coûts de fonctionnement d’une entreprise, et le secteur du bâtiment est responsable d’environ 40 % des émissions de gaz à effet de serre en France.

Réduire sa consommation d'énergie, c'est faire des économies

Réduire sa consommation d’énergie en entreprise présente de nombreux avantages, notamment :

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Des économies financières :

les factures d'énergie représentent une part importante des coûts de fonctionnement d'une entreprise. Réduire sa consommation d'énergie permet de faire des économies significatives, qui peuvent aller jusqu'à 30 % des dépenses énergétiques.

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Une meilleure image de marque:

Les entreprises engagées dans la transition énergétique sont perçues comme plus responsables et innovantes. Cela peut se traduire par une augmentation de la confiance des clients et des partenaires, et donc par une meilleure performance commerciale.

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Une contribution à la transition énergétique :

La réduction de la consommation d'énergie est un levier important pour lutter contre le changement climatique. En réduisant sa consommation d'énergie, l'entreprise contribue à la transition énergétique et à la protection de l'environnement.

Comment réduire sa consommation d'énergie en entreprise ?

Il existe de nombreuses actions que les entreprises peuvent mettre en place pour réduire leur consommation d’énergie. Ces actions peuvent être classées en trois catégories :

1

Les actions immédiates, qui ne nécessitent pas d'investissements importants et peuvent être mises en place rapidement.

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Les actions intermédiaires, qui nécessitent des investissements plus importants, mais permettent de réaliser des économies significatives.

3

Les actions longues durées, qui nécessitent des investissements importants, mais permettent de réaliser des économies durables.

Voici quelques exemples d’actions concrètes que les entreprises peuvent mettre en place pour réduire leur consommation d’énergie :

Actions immédiates

Optimiser l'éclairage :

Utiliser des ampoules LED, éteindre les lumières lorsque les locaux sont vides, profiter de la lumière naturelle.

Réduire la consommation des équipements électriques :

 Mettre les équipements en veille lorsque ce n'est pas nécessaire, débrancher les appareils lorsque vous ne les utilisez pas.

Réduire la consommation du chauffage et de la climatisation :

Adapter la température des locaux en fonction de leur utilisation, identifier les zones qui n'ont pas besoin d'être chauffées ou climatisées, entretenir les équipements de chauffage et de climatisation.

Réduire la consommation du chauffage et de la climatisation :

Adapter la température des locaux en fonction de leur utilisation, identifier les zones qui n'ont pas besoin d'être chauffées ou climatisées, entretenir les équipements de chauffage et de climatisation.

Actions intermédiaires

Remplacer les équipements anciens par des équipements plus performants :

Chaudière, pompe à chaleur, climatisation, éclairage, etc.

Installer des équipements de récupération de chaleur :

 Récupération de chaleur sur les eaux usées, récupération de chaleur sur les fumées, etc.

Mettre en place des systèmes de gestion de l'énergie :

Thermostats connectés, gestion du chauffage par zones, etc.

1

Actions longues durées

2

Passer aux énergies renouvelables :

Installation de panneaux solaires, de pompes à chaleur géothermiques, etc.

3

Améliorer l'isolation du bâtiment :

Isolation des murs, des combles, des fenêtres, etc.

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Optimiser l'utilisation des espaces :

 Réaménagement des locaux pour réduire les besoins en chauffage et en climatisation.

Les réglementations en vigueur

En France, plusieurs réglementations encouragent les entreprises à réduire leur consommation d’énergie.

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Le décret tertiaire impose aux bâtiments tertiaires d'une surface de plus de 1 000 m² de réduire leur consommation énergétique de 40 % d'ici 2030, et de 60 % d'ici 2050.

2

Le décret BACS impose aux bâtiments tertiaires d'une puissance nominale utile supérieure à 290 kW d'installer un système de gestion technique du bâtiment (GTB/GTC) d'ici le 1er janvier 2025.

Pour mettre en place ces actions, les entreprises peuvent faire appel à des professionnels spécialisés en efficacité énergétique. Ces professionnels pourront les aider à identifier les actions les plus pertinentes pour leur activité et leur budget.
Active Energie, cabinet spécialisé en conseils aux entreprises, vous accompagne dans la mise en place d’une stratégie de réduction de la consommation d’énergie. Nous vous proposons un accompagnement personnalisé, en fonction de vos besoins et de vos objectifs. Contactez-nous dès aujourd’hui pour en savoir plus.

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La transition énergétique

La transition énergétique : quels enjeux pour les entreprises ?

La transition énergétique est un enjeu majeur pour les entreprises, en France et dans le monde entier. Elle est nécessaire pour lutter contre le changement climatique, mais elle représente également des opportunités pour les entreprises qui s’engagent dans cette voie.

Les enjeux de la transition énergétique pour les entreprises

Les enjeux de la transition énergétique pour les entreprises sont multiples. Ils concernent à la fois la réduction des émissions de gaz à effet de serre, la sécurité énergétique et la compétitivité.
La réduction des émissions de gaz à effet de serre : La transition énergétique est une réponse au changement climatique, qui est l’un des défis les plus importants auxquels notre société est confrontée. Les entreprises ont un rôle important à jouer dans la lutte contre le changement climatique, en réduisant leurs émissions de gaz à effet de serre.

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En France, les entreprises représentent environ 40 % des émissions de gaz à effet de serre.

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Les secteurs les plus émetteurs sont l'industrie, le transport et le bâtiment.

La sécurité énergétique : La transition énergétique permet également de renforcer la sécurité énergétique des entreprises. En diversifiant leurs sources d’énergie, les entreprises s’exposent moins aux risques liés aux fluctuations des prix des énergies fossiles et aux tensions géopolitiques.

1

La France est fortement dépendante des énergies fossiles, notamment du gaz naturel.

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La transition énergétique permettra à la France de réduire sa dépendance aux énergies fossiles et de renforcer sa sécurité énergétique.

La compétitivité : La transition énergétique peut également être un facteur de compétitivité pour les entreprises. En réduisant leurs coûts énergétiques, les entreprises peuvent améliorer leur rentabilité et leur attractivité.

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Selon l'ADEME, les entreprises françaises pourraient réaliser des économies d'énergie de 10 à 20 % en adoptant des mesures de performance énergétique.

L'actualité des énergies en France

En France, la transition énergétique est une priorité du gouvernement. Le Plan Climat, présenté en 2022, vise à réduire les émissions de gaz à effet de serre de 40 % d’ici 2030.

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Pour atteindre cet objectif, le gouvernement met en place des mesures de soutien à la transition énergétique des entreprises.

2

Ces mesures comprennent notamment des aides financières, des formations et des conseils.

Les opportunités de la transition énergétique pour les entreprises

La transition énergétique représente des opportunités importantes pour les entreprises. Les entreprises qui s’engagent dans cette voie peuvent bénéficier de nombreux avantages, notamment :

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Une meilleure image de marque

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Un accès à de nouveaux marchés

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Des économies de coûts

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Une plus grande résilience face aux crises

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Selon une étude de l'ADEME , les entreprises qui s'engagent dans la transition énergétique bénéficient d'une meilleure image de marque auprès des consommateurs et des investisseurs.

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Elles ont également accès à de nouveaux marchés, notamment ceux des produits et services durables.

7

Les entreprises qui réduisent leurs coûts énergétiques peuvent améliorer leur rentabilité et leur compétitivité.

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Elles sont également plus résilientes face aux crises, telles que les fluctuations des prix de l'énergie.

Comment les entreprises peuvent s'engager dans la transition énergétique ?

Il existe de nombreuses façons pour les entreprises de s’engager dans la transition énergétique. Les entreprises peuvent commencer par réaliser un bilan de leurs consommations énergétiques, afin d’identifier les opportunités d’amélioration.

1

Les entreprises peuvent ensuite mettre en place des actions concrètes pour réduire leurs consommations énergétiques et leur impact environnemental. Ces actions peuvent inclure :

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L'optimisation des processus et des équipements

3

L'installation de systèmes de production d'énergie renouvelable

4

La sensibilisation des collaborateurs à l'éco-responsabilité

Active Energie, votre partenaire pour la transition énergétique

Active Energie est un cabinet spécialisé dans le conseil aux entreprises en matière de transition énergétique. Nous accompagnons les entreprises de toutes tailles et de tous secteurs d’activité dans leur démarche de transition énergétique.
Nous proposons un accompagnement complet, qui comprend :

1

Un audit énergétique

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La définition d'un plan d'action

3

La mise en œuvre des actions

4

Le suivi des résultats

Contactez-nous pour en savoir plus sur nos services.

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Les aides publiques pour l’optimisation énergétique des entreprises en France

La transition énergétique est une priorité pour les pouvoirs publics français. Dans ce cadre, de nombreuses aides publiques sont disponibles pour les entreprises qui souhaitent réduire leur consommation d’énergie. Ces aides peuvent prendre différentes formes, notamment des subventions, des prêts à taux préférentiels ou des primes.

Les Certificats d'économies d'énergie (CEE)

Les CEE sont le principal dispositif d’aide publique à l’efficacité énergétique en France. Ils sont délivrés par l’État aux entreprises qui réalisent des économies d’énergie. Ces économies peuvent être réalisées par des travaux d’amélioration de la performance énergétique des bâtiments, des installations industrielles ou des équipements de transport.

Les CEE sont ensuite revendus par les entreprises à des obligés, qui sont des fournisseurs d’énergie, des grands consommateurs d’énergie ou des collectivités territoriales. Ces obligés sont tenus par la loi de réaliser un certain volume d’économies d’énergie.

Les CEE sont un dispositif très avantageux pour les entreprises, car ils permettent de financer des projets d’efficacité énergétique sans avoir à investir directement. Les montants des primes CEE varient en fonction des travaux réalisés et des économies d’énergie réalisées.

Autres aides publiques

En plus des CEE, de nombreuses autres aides publiques sont disponibles pour les entreprises qui souhaitent réduire leur consommation d’énergie. Parmi ces aides, on peut citer :

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Les subventions de l'ADEME : l'ADEME (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie) propose des subventions pour financer des projets d'efficacité énergétique dans les bâtiments, les industries et les transports.

2

Les prêts à taux préférentiels de l'État : l'État propose des prêts à taux préférentiels pour financer des projets d'efficacité énergétique.

3

Les aides des collectivités territoriales : de nombreuses collectivités territoriales proposent des aides pour financer des projets d'efficacité énergétique.

Obligations réglementaires

En plus des aides publiques, les entreprises sont également soumises à des obligations réglementaires en matière de performance énergétique. Ces obligations peuvent varier en fonction de la taille de l’entreprise et du secteur d’activité.

Parmi les obligations réglementaires les plus importantes, on peut citer :

1

Le décret tertiaire : ce décret impose aux bâtiments tertiaires de réduire leur consommation d'énergie de 40 % d'ici 2030.

2

La réglementation thermique 2020 (RT 2020) : cette réglementation impose aux bâtiments neufs de répondre à des exigences de performance énergétique très strictes.

3

La réglementation des installations classées pour la protection de l'environnement (ICPE) : cette réglementation impose aux ICPE de respecter des exigences de performance énergétique.

Les aides publiques et les obligations réglementaires constituent des leviers importants pour les entreprises qui souhaitent réduire leur consommation d’énergie. Ces dispositifs peuvent permettre aux entreprises de financer des projets d’efficacité énergétique et de se conformer aux obligations réglementaires.

Active Energie, un partenaire pour la transition énergétique

Active Energie est un cabinet spécialisé dans les conseils aux entreprises en matière de transition énergétique. Nous proposons un accompagnement complet aux entreprises, de l’audit énergétique à la réalisation des travaux, en passant par le financement des projets.

Nous sommes à votre disposition pour vous aider à identifier les aides publiques et les obligations réglementaires applicables à votre entreprise. Nous vous accompagnerons également dans la mise en œuvre de votre projet de transition énergétique.

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Courtier en énergie

Courtier en énergie : Comment le choisir ?

Le courtier en énergie, spécialiste des offres de gaz et d’électricité, assiste les entreprises dans la sélection de leurs contrats énergétiques. Il procède à une comparaison des offres fournies par différents prestataires et propose des conseils pour optimiser les coûts énergétiques, prenant en compte les besoins et l’activité spécifiques de chaque entreprise. Il s’agit d’une réponse aux défis que rencontrent les consommateurs, en particulier les professionnels, dans un marché offrant une variété d’offres de gaz et d’électricité, qui sont devenues difficiles à évaluer avec la fin des tarifs réglementés et l’ouverture à la concurrence. Le courtier agit en tant qu’intermédiaire entre les clients et les fournisseurs, facilitant la sélection des contrats énergétiques, de la souscription à la gestion continue.

Les services offerts par un courtier en énergie englobent la comparaison des fournisseurs, la recommandation de contrats avantageux, la gestion des contrats, ainsi que l’analyse et l’optimisation des taxes liées à l’électricité et au gaz. Après la comparaison, le courtier aide à souscrire le contrat, recueillant les informations nécessaires telles que le numéro de Point de Livraison (PDL) pour l’électricité, le numéro de Point de Comptage et d’Estimation (PCE) pour le gaz, ainsi que les coordonnées de l’entreprise et les relevés des compteurs.

L’accompagnement du courtier ne se limite pas à la souscription, il peut également assurer le suivi continu de la relation entre le client et le fournisseur énergétique. En tant qu’experts du marché de l’énergie, des courtiers comme Active Energie proposent des analyses détaillées des offres en fonction de divers critères, tels que le type d’offre, les tarifs, la structure du contrat et les clauses spécifiques, afin de personnaliser les solutions pour chaque client.

Le courtage en énergie s’adresse à un large éventail de clients, des petites et moyennes entreprises (TPE et PME) aux grandes entreprises, qui trouvent difficile de consacrer du temps à l’évaluation des multiples offres disponibles et à la compréhension des normes européennes changeantes.

La rémunération d’un courtier en énergie provient généralement d’une commission versée par le fournisseur, ce qui signifie que les services de négociation sont en grande partie gratuits pour les entreprises.

Choisir Active Energie comme courtier en énergie garantit un contrôle total sur la gestion du contrat énergétique. Les avantages incluent la réduction des coûts énergétiques, la compréhension des réglementations en constante évolution, et des services sur mesure pour répondre aux besoins spécifiques des clients, notamment la rénovation énergétique, la gestion des problèmes liés à l’énergie et le financement de projets spécifiques. Il est recommandé de faire appel à un courtier en énergie lors de situations telles que l’expiration du contrat actuel, des changements dans les locaux ou l’activité de l’entreprise, ou en cas de mécontentement avec le contrat existant.

Les critères de sélection d’un courtier en énergie comprennent l’indépendance par rapport aux fournisseurs, l’expertise dans le secteur énergétique, et la capacité à accompagner la transition énergétique pour réaliser des économies d’énergie significatives et améliorer la réputation de l’entreprise. Active Energie se distingue en garantissant cette indépendance, en proposant une expertise approfondie du secteur énergétique et en soutenant la transition énergétique avec des solutions d’efficacité énergétique.

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Allègement de la Taxe Intérieure sur la Consommation de Gaz Naturel (TICGN)

La TICGN, abréviation de Taxe Intérieure de Consommation sur le Gaz Naturel, représente un impôt prélevé par les fournisseurs de gaz auprès de leurs clients, puis reversé aux douanes. Cette taxe concerne l’ensemble des sources d’énergie émettant des gaz à effet de serre lors de leur combustion.

Auparavant, l’utilisation du gaz naturel en tant que carburant était soumise à la Taxe Intérieure de Consommation de Produits Énergétiques (TICPE), tandis que la Contribution au Service Public du Gaz (CSPG) existait également par le passé. Depuis 2020, ces deux usages du gaz, à savoir carburant et combustible, sont désormais regroupés sous une seule taxation, harmonisant ainsi la fiscalité entourant le gaz. Il est à noter qu’en 2016, la contribution biométhane et la CTSSG avaient déjà été intégrées à la TICGN.

Depuis le 1ᵉʳ janvier 2022, la TICGN est régulée par le Code des Impositions sur les Biens et Services, alors qu’auparavant, elle relevait du Code des Douanes et de son article 266 quinquies.

La principale finalité de la TICGN est aujourd’hui de servir de levier pour le gouvernement dans sa quête de réduction des émissions de CO2 provenant de la combustion du gaz naturel. En effet, la consommation de gaz est une activité fortement émettrice de gaz à effet de serre, contribuant ainsi au réchauffement climatique. Par conséquent, la taxation de la consommation de gaz vise à encourager l’utilisation d’énergies plus respectueuses de l’environnement, s’inscrivant ainsi dans le contexte de la transition énergétique.

La TICGN s’applique à tous les consommateurs de gaz, qu’ils soient des professionnels ou des particuliers. Initialement instaurée en 1986 pour les professionnels, elle a été étendue aux particuliers en 2014.

En ce qui concerne le montant de la TICGN en 2023, il est important de noter que cette taxe a connu des augmentations régulières au fil des années. En 2018, par exemple, la Loi de Finances a augmenté la taxe carbone (Contribution Climat-Energie) sur les énergies fossiles, qui est elle-même intégrée à la TICGN. De plus, le chèque énergie, qui a remplacé le Tarif Social de Solidarité (TSS), est plus coûteux que l’aide précédente, ce qui a entraîné une augmentation de la TICGN pour compenser ce surcoût. Bien que ces hausses aient été récurrentes, certaines circonstances ont temporairement gelé ou réduit la progression de la TICGN. En 2019, le gouvernement a gelé le taux de cette taxe en réponse au mouvement des Gilets Jaunes, une mesure qui a été reconduite en 2020. Cependant, suite à la crise sanitaire, le montant de la TICGN connaît actuellement une légère baisse. De 2018 à la fin de l’année 2020, il est resté à 8,45 €/MWh. Au 1er janvier 2021, il a légèrement baissé pour atteindre 8,43 €/MWh, et au 1er janvier 2023, il est descendu à 8,37 €/MWh.

Il est à noter que cette tendance à la baisse semble être temporaire, car le gouvernement envisage d’utiliser les taxes sur l’énergie comme un levier pour promouvoir la transition énergétique.

Le calcul de la TICGN en 2023 est proportionnel à la consommation de gaz de chaque utilisateur. Il vous suffit de multiplier le taux de la taxe en vigueur en 2023 (8,37 €/MWh) par votre volume annuel de gaz en MWh.

Il existe des possibilités d’exonération de la TICGN, notamment pour certaines entreprises. Les critères d’exonération ont été établis par le gouvernement et sont détaillés dans l’article L. 132 du Code des Impôts sur les Biens et Services (CIBS). Les exonérations s’appliquent dans diverses situations, notamment lorsque le gaz est utilisé à des fins autres que le carburant ou le combustible, dans la production d’énergie ou d’électricité, ou encore lorsque le gaz est du biogaz non injecté dans le réseau de distribution. De plus, certaines entreprises peuvent bénéficier de tarifs réduits, basés sur les taux en vigueur en 2013 ou 2014, si elles sont soumises au marché des quotas de gaz à effet de serre, si elles sont de grandes consommatrices d’énergie, ou si leurs activités sont exposées aux risques de fuite carbone. L’exonération est accordée après le dépôt d’une attestation fournie par l’État, et cette attestation demeure valable pour toute la durée du contrat, nécessitant toutefois une régularisation annuelle.

Les agriculteurs peuvent également bénéficier d’une exonération de la TICGN, notamment lorsqu’ils utilisent du gaz dans le cadre de leurs activités agricoles. De plus, des exonérations similaires peuvent s’appliquer à la Taxe Intérieure de Consommation (TIC) sur le gazole et le fioul pour des usages non routiers.

En outre, votre facture de gaz peut comporter d’autres taxes et impôts, représentant au total près de 25% du montant total à payer. Cela inclut la Contribution Tarifaire d’Acheminement (CTA), qui contribue au financement de la retraite des travailleurs du secteur industriel, électrique et gazier, ainsi que la Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA), qui est présente sous deux   la TVA réduite, appliquée sur l’abonnement et incluant la CTA, et la TVA au taux normal, appliquée sur la consommation totale en kWh ainsi que sur la TICGN.

Pour réduire votre facture de gaz, étant donné les augmentations fréquentes des taxes sur la consommation de gaz naturel, vous pouvez faire appel à un courtier en énergie comme Active Energie. On vous propose un audit de votre facture de gaz, puis, après avoir analysé vos besoins, on vous présente une offre personnalisée en fonction de votre budget. Nos spécialistes du marché de l’énergie mettent en concurrence les fournisseurs partenaires pour vous garantir la meilleure offre possible. Si vous préférez ne pas changer de fournisseur, avec Active Energie on vous propose également un service d’optimisation. Nos experts calculent les économies réalisables et s’occupent des démarches pour obtenir des exonérations ou des réductions sur les taxes, notamment la TICGN pour le gaz et la CSPE pour l’électricité.

 

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Allègement des Tarifs d’Utilisation des Réseaux Publics d’Électricité (TURPE)

Les tarifs d’utilisation des réseaux publics d’électricité (TURPE) constituent environ un tiers du coût total de l’électricité sur la facture. Lorsque l’on examine l’augmentation des prix de l’électricité au cours de la dernière décennie (2010-2020), on constate que la hausse de la part du TURPE a en partie contribué à cette augmentation.

Il est important de noter que les tarifs réglementés de vente d’électricité intègrent cette composante. Les taxes et les tarifs TURPE n’ont cessé de croître au cours de cette période.

Nous allons vous expliquer ce qu’est précisément le TURPE, qui en assume la charge, pourquoi il augmente, et enfin, quels sont les mécanismes économiques qui le composent.

Qu’est-ce que le TURPE (Tarif d’utilisation des réseaux publics d’électricité) ? Pour bien comprendre la fonction du TURPE, il faut examiner les responsabilités et missions des gestionnaires des réseaux électriques. Ces entités ont pour mission de maintenir, développer, et moderniser les réseaux électriques, tant pour le transport que pour la distribution de l’électricité. Ces entreprises sont tenues d’assumer des missions d’intérêt public et supportent donc les coûts associés, coûts qu’elles perçoivent des utilisateurs du réseau sous la forme des tarifs d’utilisation des réseaux publics d’électricité (TURPE). Il s’agit donc d’un coût collectif pris en charge par l’ensemble des clients du réseau.

En retour, les gestionnaires des réseaux sont financés intégralement grâce aux recettes provenant de ce tarif. Dans le cadre de ces activités monopolistiques, les gestionnaires des réseaux ne sont pas censés réaliser de bénéfices ; le tarif doit simplement couvrir les coûts réels de gestion des réseaux. La Commission de Régulation de l’énergie (CRE) valide les comptes et le tarif à appliquer pour l’année suivante. Toutefois, si les gestionnaires des réseaux effectuent des services additionnels en dehors de leurs missions d’intérêt public, les tarifs TURPE ne couvrent pas ces coûts. Il est également important de noter que le TURPE englobe également les dépenses d’investissement des gestionnaires des réseaux.

En France, les gestionnaires des réseaux comprennent RTE (Réseau de transport d’électricité), ENEDIS et toutes les entreprises locales de distribution (ELD). Chaque année, la CRE examine les projets d’investissements dépassant 30 millions d’euros, puis décide s’ils seront couverts par le TURPE ou non. La collecte du TURPE représente donc la principale source de revenus des gestionnaires des réseaux publics.

Principes fondamentaux et structure tarifaire du TURPE Le TURPE repose sur quatre principes fondamentaux qui déterminent sa structure et sa méthode de calcul :

– La péréquation tarifaire : Les tarifs d’accès sont uniformes sur l’ensemble du territoire français, de sorte que le coût d’accès pour les consommateurs est le même, quel que soit leur emplacement géographique.

– Le timbre-poste : Le tarif de transport de l’électricité est identique pour tous, quelle que soit la distance parcourue par l’électricité.

– La tarification en fonction de la puissance souscrite et de la quantité d’énergie prélevée : Le TURPE varie en fonction de la puissance souscrite par un foyer et de la tension de raccordement.

– L’horo Saisonnalité : Ce principe s’applique uniquement aux professionnels et implique des variations tarifaires en fonction des saisons, des jours et des heures.

Outre ces principes, le TURPE se compose de plusieurs éléments structurels, qui comprennent la méthode de tarification utilisée et le montant global autorisé pour chaque catégorie de dépenses. Le choix de la méthode et du montant fait l’objet de discussions entre la CRE et les parties prenantes, et il peut être ajusté au fil du temps. La CRE est chargée de définir et de fixer les tarifs du TURPE, qu’elle soumet ensuite au gouvernement pour validation et publication.

Calcul et facturation du TURPE Le TURPE figurant sur votre facture est le résultat d’un calcul qui inclut plusieurs composantes, notamment la composante de gestion, la composante de comptage, la composante de soutirage fixe, la composante de soutirage variable, la composante mensuelle des dépassements de puissance souscrite, et éventuellement une composante liée à l’énergie réactive, selon le type de client.

Optimisation du TURPE Pour les entreprises, il est important de choisir la version tarifaire appropriée pour leur contrat d’électricité, en fonction de leur modèle de consommation. De même, la puissance souscrite doit être soigneusement sélectionnée pour éviter des coûts excessifs. Une analyse basée sur l’historique de consommation peut aider à déterminer la meilleure formule tarifaire et la puissance souscrite optimale.

Évolutions récentes du TURPE Les tarifs de réseau envoient des signaux économiques aux clients et aux utilisateurs, jouant un rôle dans la transition énergétique. Le TURPE peut encourager les consommateurs à déplacer leur consommation en introduisant une différence de coûts entre les heures de pointe et les heures creuses.

Il est important de noter que le TURPE représente toujours environ 30 % de la facture totale d’électricité, et de nouvelles évolutions tarifaires sont prévues pour août 2022. Dans l’intervalle, la volatilité et l’évolution des prix de l’énergie restent des sujets majeurs de préoccupation.

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Fluctuations des prix énergétiques

Dans un contexte où l’énergie occupe une place centrale dans les discussions, les entreprises sont de plus en plus préoccupées par l’optimisation de leurs coûts énergétiques. Les récentes fluctuations des tarifs de l’électricité en France, influencées par des événements mondiaux et nationaux, ont conduit le gouvernement à mettre en place un mécanisme de “bouclier tarifaire” visant à modérer l’augmentation des tarifs en 2023. Cette mesure revêt une importance cruciale pour les entreprises, mais il existe d’autres solutions à envisager.

L’année 2023 a connu une flambée des prix de l’électricité, marquée par des fluctuations importantes au cours des dernières années. Ces fluctuations ont été influencées par une série d’événements mondiaux. En France, le gouvernement a réagi en instaurant diverses mesures d’aide aux entreprises, notamment le bouclier tarifaire, l’amortisseur électricité et le guichet d’aide au paiement des factures, afin de contenir la hausse des prix de l’électricité et de soutenir les entreprises impactées par la crise énergétique.

Il convient de noter que le prix de l’électricité en France est fortement influencé par les événements sur le marché de gros européen. La reprise économique mondiale sans précédent depuis la mi-2021 a entraîné une augmentation de la demande en énergie, tandis que des facteurs tels que la guerre en Ukraine et les perturbations liées à la Covid-19 ont exacerbé la situation, affectant notamment les programmes de maintenance des centrales nucléaires françaises.

Une approche alternative consiste à se tourner vers les énergies renouvelables, notamment l’énergie solaire et éolienne, qui sont respectueuses de l’environnement et offrent des avantages économiques. En optant pour l’installation de panneaux solaires sur les toits, les entreprises peuvent réduire leur dépendance aux énergies fossiles et diminuer leurs coûts énergétiques à long terme. De plus, de nombreux gouvernements encouragent l’adoption de ces sources d’énergie en offrant des incitations financières telles que des subventions et des garanties de rachat à des tarifs avantageux.

Une autre approche consiste à sensibiliser et à impliquer activement les collaborateurs dans la gestion de l’énergie au sein de l’entreprise. Des sessions de formation peuvent être organisées pour expliquer les enjeux liés à la consommation d’énergie et encourager l’adoption de comportements responsables. Ces gestes simples, tels que l’extinction des lumières inutiles, la gestion économe des thermostats et l’extinction des ordinateurs en dehors des heures de travail, peuvent contribuer à instaurer une culture d’entreprise axée sur la durabilité.

Enfin, pour faire face à ces fluctuations tarifaires, Active Energie, en tant que courtier en énergie, nous proposons des services visant à optimiser les factures d’électricité des entreprises. Forts de notre expertise, nous offrons des conseils personnalisés pour une meilleure compréhension des contrats d’énergie, une gestion efficace de la consommation et le développement de la responsabilité sociale des entreprises (RSE). 

En tant que partenaire de confiance pour les professionnels, Active Energie propose une gamme complète de services, de la négociation de contrats d’énergie à l’installation de centrales photovoltaïques, tout en tenant compte des évolutions du marché de l’énergie. Dans un environnement où les prix de l’énergie sont en constante évolution, nos services se révèlent être un atout précieux pour les entreprises cherchant à maîtriser leurs dépenses énergétiques, grâce à notre expertise éprouvée et à notre approche axée sur la satisfaction client.

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La Contribution au Service Public de l’Électricité (CSPE)

La CSPE a été instaurée en 2003 et repose sur le financement de l’ensemble des consommateurs d’électricité du pays. Elle suit un parcours, démarrant chez le consommateur, passant par le fournisseur, pour finalement atterrir à la Caisse des Dépôts et des Consignations, avant d’être redistribuée aux fournisseurs ayant des missions de service public.

En 2016, la CSPE a été réformée pour inclure la Taxe Intérieure sur la Consommation Finale d’Électricité (TICFE), ce qui a permis de la mettre en conformité avec les directives européennes et d’encourager la transition énergétique.

La CSPE est destinée à soutenir diverses politiques, notamment le développement des énergies renouvelables, l’aide aux foyers modestes via les chèques énergie, la médiation entre clients et fournisseurs par le Médiateur National de l’Énergie, la couverture des surcoûts de production d’électricité dans les zones non reliées au réseau métropolitain, ainsi que le financement du fond de solidarité pour le logement (FSL) auquel participent les fournisseurs. De plus, elle prend en charge les surcoûts liés aux obligations d’achat imposées aux fournisseurs tels qu’EDF.

Tous les consommateurs d’électricité sont assujettis à la CSPE, y compris les auto-producteurs et les auto-consommateurs, à l’exception des sites produisant et consommant la même énergie, avec une production annuelle inférieure à 240 GWh.

Il existe des exonérations et des tarifs réduits pour certains usages spécifiques de l’électricité, notamment dans les domaines des procédés métallurgiques, de la production énergétique, des centres de stockage de données numériques, du transport en train, métro, tramway, trolleybus, autobus hybride, des aérodromes ouverts au public, de la manutention portuaire (à partir de 2023), ainsi que pour la fourniture d’électricité aux navires dans les ports et les engins de transport sur les eaux intérieures.

Pour bénéficier de ces exonérations et tarifs réduits, il est nécessaire de remplir un formulaire Cerfa et de le soumettre au service des douanes, en fournissant également un document récapitulatif de la consommation d’électricité de l’année précédente.

En 2016, suite à des litiges liés au droit européen, la Cour de Justice de l’Union Européenne a validé les demandes de remboursement de la CSPE payée entre 2009 et 2015, à condition que la demande ait été soumise avant le 31 décembre 2017.

Le montant de la CSPE a connu une augmentation continue depuis 2003, mais en 2022, il a été réduit au taux le plus bas autorisé par les règles européennes, soit 0,5 €/MWh pour les entreprises dont la puissance de compteur est supérieure à 36 kVA.

En conclusion, bien que la CSPE soit gelée pour l’année 2023, elle a connu une évolution significative au fil des années. Il est recommandé aux consommateurs de rechercher des moyens de réduire leur facture d’électricité, notamment en sollicitant des courtiers spécialisés tels que Active Énergie, qui proposent des services d’audit et d’optimisation des taxes liées à l’électricité.

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Réduction de la fiscalité sur l’énergie les solutions de défiscalisation

La tarification énergétique pour les entreprises est soumise à une imposition significative. Lorsque votre entreprise règle ses factures d’électricité et de gaz, la part consacrée à l’énergie peut représenter jusqu’à la moitié du montant total dû. Toutefois, il existe des opportunités de réduction fiscale. Active Energie vous assiste dans la démarche visant à réduire vos charges liées à l’énergie.

Optimisation de la fiscalité sur l'électricité et le gaz

Les contraintes fiscales imposées aux entreprises sont contrebalancées par certains dispositifs mis en place par les autorités publiques, notamment en ce qui concerne les dépenses liées à la fourniture d’électricité et de gaz. Les taxes sur l’énergie peuvent être réduites si l’activité de l’entreprise et sa consommation satisfont aux critères requis.

En raison de contraintes de temps ou de manque de connaissance, les dirigeants et les directeurs financiers ne s’engagent pas toujours dans ce processus, pourtant susceptible de générer d’importantes économies sur leur budget énergétique annuel. Active Energie évalue votre éligibilité et met en place des mécanismes d’optimisation afin que vous puissiez bénéficier de ces solutions de réduction fiscale.

Réduction fiscale sur l'électricité

L’optimisation fiscale en matière d’électricité concerne la Contribution au Service Public de l’Électricité (CSPE) et le Tarif d’Utilisation des Réseaux Publics d’Électricité (TURPE). La CSPE est une taxe payée par tous les consommateurs à leur fournisseur, qui la reverse ensuite à l’État. Le TURPE, proportionnel à la puissance souscrite et au niveau d’utilisation, finance l’entretien des réseaux de transport et de distribution.

Le montant de la CSPE a considérablement augmenté depuis son instauration en 2003. Son taux était de 22,50 €/MWh depuis 2016. En 2022, il a été divisé en trois catégories en fonction de la puissance des compteurs électriques.

En temps normal, la CSPE représente une charge significative pour les entreprises à forte consommation énergétique. Cependant, elle peut être allégée grâce à trois solutions de réduction fiscale :
 -Taux réduit 
– Exonération 
– Remboursement des montants en trop payés 

En ce qui concerne le TURPE, il peut être réduit pour les entreprises électro-intensives qui mettent en place un plan de performance énergétique et un système de gestion de l’énergie.

Réduction fiscale sur le gaz

Les entreprises éligibles à une réduction de la Taxe Intérieure de Consommation sur le Gaz Naturel (TICGN) peuvent réduire leurs taxes sur le gaz. Les professionnels utilisant le gaz comme combustible doivent s’acquitter de cette taxe.

Après de fortes augmentations depuis sa création en 1986, la TICGN a connu de légères baisses en 2021, 2022 et 2023. Son montant actuel est de 8,37 €/MWh, mais il est prévu qu’il atteigne 16,02 €/MWh à l’avenir. Pour atténuer son impact sur les charges des entreprises, deux mesures de réduction fiscale sont disponibles :

– Taux réduit 
– Exonération 

Optimisation des dépenses énergétiques

Active Energie évalue les possibilités d’optimiser la fiscalité de votre entreprise en matière d’énergie. Nos experts analysent le profil de votre entreprise et évaluent les économies potentielles grâce aux solutions de réduction fiscale dédiées aux professionnels. Si votre entreprise est éligible, notre cabinet prend en charge l’ensemble des démarches administratives nécessaires.



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La mise en place d’un nouveau bouclier tarifaire électrique en cours de réflexion ?

Le Président de la République, Emmanuel Macron, a récemment évoqué la volonté de l’État de “rétablir le contrôle sur les prix de l’électricité”. Cette initiative vise à protéger les ménages et les petites entreprises à partir de 2026 et à prévenir d’éventuelles augmentations tarifaires. Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique, a également évoqué cette semaine un nouveau dispositif qui reposera en grande partie sur l’énergie nucléaire d’EDF. Voici plus de détails sur cette proposition.

Le gouvernement aspire à maintenir les prix de l’électricité à un niveau abordable afin de préserver le pouvoir d’achat des ménages. Selon la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, la solution envisagée serait la création d’un nouveau “bouclier tarifaire”, comme elle l’a expliqué le mardi 26 septembre. Le bouclier énergétique précédemment mis en place visait à permettre aux ménages et aux entreprises de faire face aux prix les plus bas en Europe, mais il était considéré comme une mesure d’urgence. La ministre a précisé que le gouvernement souhaite instaurer un dispositif pérenne pour éviter aux clients de subir les fluctuations du marché en cas d’envolée des prix.

Il est important de noter que cette mesure reste pour l’instant spéculative, car elle doit encore faire l’objet de discussions au sein du Parlement.

Concrètement, pour maintenir des prix abordables, le gouvernement envisage de prélever une partie des bénéfices réalisés par EDF, qui a récemment été nationalisé. Cette prélevée serait effectuée sous la forme d’une taxation des profits. L’État fixerait un prix maximum afin de limiter la marge bénéficiaire d’EDF, et l’excédent serait utilisé pour créer un nouveau “bouclier énergétique” qui bénéficierait aux ménages et aux entreprises.

Pour mieux comprendre le fonctionnement de ce dispositif, prenons un exemple. En taxant les profits d’EDF, l’État pourrait bénéficier des bénéfices excédentaires si les prix de l’électricité sur le marché dépassent un certain plafond. Par exemple, si le plafond des prix est fixé à 75 euros alors que les prix du marché atteignent 200 euros par mégawattheure, le gouvernement pourrait prélever 125 euros par mégawattheure pour financer le nouveau “bouclier énergétique”. Cela devrait, en théorie, aider à stabiliser les prix au niveau national.

Cependant, la mise en place de cette limitation des bénéfices d’EDF est complexe, car elle doit tenir compte de deux aspects cruciaux : la protection des ménages et les contraintes financières d’EDF. EDF fait face à une dette de 64,5 milliards d’euros et doit investir jusqu’à 52 milliards d’euros dans la modernisation du nucléaire, y compris la construction de six réacteurs nucléaires EPR (European pressurized reactor).

Un autre défi réside dans la possibilité de voir les prix de l’électricité chuter en dessous du seuil établi par l’État, notamment avec l’essor des énergies renouvelables. Dans un tel scénario, il serait nécessaire de déterminer qui compenserait EDF. Selon Nicolas Goldberg, consultant spécialisé dans l’énergie chez Colombus Consulting, toute solution mise en place devra être résiliente face à une chute des prix sur le marché.

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